Virmaître, 1894 : Synonyme de nettoyé, plus rien. On dit aussi d’une femme mince :
— Elle a été rabotée (Argot du peuple).

France, 1907 : Femme mince et maigre, qui semble avoir été passée au rabot ; argot faubourien.

d’Hautel, 1808 : Cet ouvrage est joliment raboté. Se dit par ironie d’un ouvrage fait à la hâte, grossièrement et sans aucun soin.

Boutmy, 1883 : v. a. Chiper, en général.

Rossignol, 1901 : Voler.

France, 1907 : Coïter. Allusion au va-et-vient du rabot.

— Oh ! que nenni, je ne suis pas si bête ; vous me croirez si vous voulez, c’est la première fois…
— Voyons, voyons, il y a bien dans vos parages quelque joli compagnon qui cherche à vous faire tourner la tête de son côté.
— Oui, il y a un menuisier, mais je vous jure qu’il ne m’a pas encore rabotée. D’ailleurs, cela se voit bien.

(Arsène Houssaye)

France, 1907 : Dépouiller, voler ; argot populaire ; chiper dans celui des typographes.

France, 1907 : Faire.

Nous venions de raboter une série de contre de quarts qui m’avait démantibulé l’épaule, et j’étais allé m’asseoir sur le divan pour fumer une cigarette.

(Hugues Le Roux)

Delvau, 1866 : Boire un verre d’eau-de-vie ou de vin.

Virmaître, 1894 : Boire un verre d’eau-de-vie qui gratte si fort le gosier qu’il semble en emporter des lambeaux. L’eau-de-vie, qui joue le rôle du fer du rabot, enlève des copeaux dans le sifflet du buveur (Argot du peuple). N.

France, 1907 : Boire ; argot populaire.

La Rue, 1894 : Voler, filouter. Faire du rabiau.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Voleur de nuit.

anon., 1827 : Larron de nuit.

Bras-de-Fer, 1829 : Larron de nuit.

Halbert, 1849 : Voleur de nuit.

Rigaud, 1881 : Scène de ménage avec accompagnement de coups de poing. — Faire chante ? Un te deum raboteux à la bourgeoise, battre sa femme jusqu’à ce qu’elle crie.