d’Hautel, 1808 : Au propre, espèce de pâtisserie légère. Au figuré, et seulement en style vulgaire, coup, morniffle que l’on donne avec la main.
Donner ou repasser des darioles à quelqu’un. Le maltraiter ; se porter sur lui à des voies de fait ; le battre.
Larchey, 1865 : Coup. — De l’ancien verbe darer : lancer vivement. V. Roquefort.
V’là que je vous y allonge une dariole
Qu’i r’pare avec son nazaret ;
Le raisinet coulait
D’son nez comm’ une rigole.
Le Casse-Gueule, ch., 1841.
Delvau, 1866 : s. f. Soufflet, coup de poing, — dans le même argot [du peuple].
Rigaud, 1881 : Coup, contusion.
Fustier, 1889 : Pâtisserie commune. Darioleur : pâtissier.
La Rue, 1894 : Coup de poing.
Virmaître, 1894 : Soufflet, coup de poing. A. D. La dariole est une pâtisserie commune qui se vend dans les fêtes publiques. Le pâtissier se nomme darioleur (Argot du peuple). N.
Hayard, 1907 : Coup.
France, 1907 : Pâtisserie commune.
France, 1907 : Coup ; du vieux mot darer, lancer.