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Amant de carton

Delvau, 1866 : s. m. Amant sans conséquence, — dans l’argot des petites dames.

Carton

Larchey, 1865 : Carte à jouer.

Je n’ai pas parlé des tables d’hôte où on donne le carton, c’est-à-dire où l’on fait jouer.

Lespès.

Lorsqu’on a dîné entre amis, il faut bien remuer des cartons peints pour se dégriser.

About.

Delvau, 1866 : s. m. Carte à jouer, — dans l’argot de Breda-Street, où fleurit le lansquenet. Manier le carton. Jouer aux cartes. — On dit aussi Graisser le carton et Tripoter le carton. Maquiller le carton. Faire sauter la coupe.

Rigaud, 1881 : Carte à jouer. Manier, patiner, tripoter le carton, jouer aux cartes.

Hayard, 1907 : Sans argent ; (être) être refait.

France, 1907 : Carte à jouer. Manier, tripoter, graisser, patiner le carton se disent pour jouer aux cartes. Maquiller le carton, c’est tricher an jeu.

Carton (de)

Rigaud, 1881 : Qui n’est pas sérieux, qui ne connaît pas son métier. Se place toujours, dans ce sens, immédiatement après un substantif. — Un michet de carton, un entreteneur pour rire. — Un avocat de carton, un mauvais avocat. — Un cuisinier de carton, un cuisinier sans aucune espèce de connaissances culinaires.

Boutmy, 1883 : De peu de valeur. Correcteur, compositeur de carton. Correcteur, compositeur inhabile. Cette expression est à peu près synonyme de mie de pain.

Carton (homme de)

France, 1907 : Homme sans valeur ou sans argent, sur lequel on ne peut compter.

Alice — Crois-tu qu’il ait des monacos ?
Maria — Oui, il a l’air cossu.
Alice — Il n’est pas de carton, enfin.

(Ces dames du Casino)

Soldat de carton, mauvais soldat.

Carton savonné

France, 1907 : Pain blanc. Carton est, dans ce sens, une altération de arton, pain.

Cartonné en caruche

Bras-de-Fer, 1829 : Arrêté et mis en prison.

Cartonnements

France, 1907 : Manuscrit enfermé dans les cartons d’un directeur de journal ou de théâtre.

Cartonner

Rigaud, 1881 : Jouer aux cartes. Passer sa vie à cartonner.

France, 1907 : Jouer aux cartes.

Après avoir fait ses adieux à la belle enfant, qui s’était montrée vraiment très… expansive, il était allé au cercle où il avait passé la nuit à cartonner.

(Gil Blas)

Tout en cartonnant dans ton claque,
Rabats un douillard à ta marque.

(Hogier-Grison, Pigeons et vautours)

Moi, je connais tous les jeux ! Répondit Mon Oncle… j’enseigne même à ceux qui aiment à cartonner tous les moyens de défense possible coutre les trucs, suiffages et biscuits des philosophes les plus émérites… à votre disposition, monsieur !…

(Ed. Lepelletier)

Cartonneur ou cartonnier

France, 1907 : Joueur de cartes passionné.

…De tous les jeux, c’est le baccara qui se prête le mieux aux tricheries : elles se comptent par milliers et les Russes, — ces maîtres dans l’art de corriger la déveine, — en inventent tous les jours. Les Marseillais et les Toulousains, ces redoutables cartonneurs, en apportent chaque saison à Paris et les expérimentent dans les casinos des stations balnéaires et thermales.

(Hogier-Grison, Le Monde où l’on triche)

Cartonnier

Delvau, 1866 : adj. Mal habile dans son métier. Argot des ouvriers.

Rigaud, 1881 : Ouvrier qui n’est pas bien au fait du métier qu’il exerce : pour ouvrier de carton.

Rigaud, 1881 : Celui qui aime à jouer aux cartes, qui joue habituellement aux cartes.

De carton

Larchey, 1865 : De petite valeur. V. Occasion (D’), Michet.

Décartonner

Virmaître, 1894 : Mourir de consomption. Les commères disent : mourir à petit feu. Décartonner est synonyme de décoller (Argot du peuple).

Décartonner (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. Vieillir, ou être atteint de maladie mortelle, — dans l’argot des faubouriens.

Rigaud, 1881 : Vieillir ; se dit principalement des femmes. Bien des femmes sont comme certains livres qui, à force d’avoir passé de main en main, finissent par perdre le cartonnage.

Boutmy, 1883 : v. pr. S’affaiblir, devenir poitrinaire. Terme emprunté aux relieurs.

La Rue, 1894 : S’affaiblir, tomber malade.

Hayard, 1907 : Être malade, dépérir.

France, 1907 : Devenir poitrinaire, s’affaiblir, vieillir.

Miché de carton

Delvau, 1864 : Honnête homme qui achète de l’amour en marchandant, ce qui le fait mépriser des amoureuses.

Les Valaques ont près des femmes une grande réputation de mauvaise foi… Aussi elles les évitent et les ont placés au premier rang des michés de carton.

Vermorel.

Virmaître, 1894 : Homme à qui une fille demande cinq louis et qui lui offre quarante sous. On dit aussi : miché à la mie de pain (Argot des filles).

Taquiner le carton

Virmaître, 1894 : Jouer aux cartes. Je ne sais pas si les cartes sont taquinées d’être battues, mais le joueur l’est rudement quand il perd (Argot du peuple). N.

Tête de carton

Virmaître, 1894 : Visage sans expression. Allusion à la poupée (Joséphine) des modistes (Argot du peuple).

Tortiller le carton

Fustier, 1889 : Jouer aux cartes.

Parfois deux sociétés font alliance pour tortiller le carton. C’est l’expression consacrée par les joueurs de besigue, de piquet à quatre, ou de rams.

(Réveil, 1882)

V. Delvau : Carton.

Travailler, tripoter, graisser le carton

Larchey, 1865 : Jouer aux cartes. — Maquiller le carton : Faire sauter la coupe.

Tripoter le carton

Delvau, 1866 : Jouer aux cartes.

Troupe de carton

Delvau, 1866 : s. f. Troupe plus que médiocre.


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